La pollution est partout, pas uniquement dans les grandes villes, la preuve par cette étude réalisée en Italie en province de Vénétie, c’est à dire la province de Venise.
PM, NOx, SO2, NH3 et COV
PM (particules) est le terme générique utilisé pour définir un mélange de particules solides et liquides (particules) en suspension dans l’air. Les particules peuvent provenir à la fois de phénomènes naturels (processus d’érosion des sols, incendies de forêt, dispersion du pollen, etc.) et d’activités humaines, en particulier les processus de combustion et la circulation automobile (particules primaires). Il y a aussi une particule secondaire qui est générée dans l’atmosphère par la réaction d’autres polluants comme les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), l’ammoniac (NH3) et les composés organiques volatils (COV), pour former des sulfates, des nitrates et des sels d’ammonium.
Des études épidémiologiques ont montré une corrélation entre les concentrations de poussières en suspension dans l’air et la manifestation de maladies respiratoires chroniques, en particulier l’asthme, la bronchite et l’emphysème. En termes d’effets indirects, les particules agissent également comme véhicule de substances hautement toxiques, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques et certains oligo-éléments (As, Cd, Ni, Pb).
C’est pourquoi une surveillance de l’environnement est effectuée pour les PM10 et les PM2,5, qui représentent respectivement les fractions de particules aéroportées ayant un diamètre aérodynamique inférieur à 10 µm et 2,5 µm.
Les seuils de concentration dans l’air des poussières fines PM10
Les seuils de concentration dans l’air des poussières fines PM10 sont fixés par le décret législatif 155/2010 et calculés sur une base quotidienne et annuelle. Le nombre de dépassements, de 2002 à 2017, de deux seuils légaux a été enregistré dans les stations de surveillance de la qualité de l’air du réseau régional ARPAV : valeur limite annuelle (VL) pour la protection de la santé humaine de 40 μg/m3 ; valeur limite quotidienne (VL) pour la protection de la santé humaine de 50 μg/m3 à ne pas dépasser au-delà de 35 fois par an.
Les données montrent un dépassement régulier
L’évaluation des données collectées auprès des 36 stations actives en 2017 montre que le dépassement de la valeur limite journalière s’est produit dans 32 stations, montrant une situation critique en particulier dans les basses terres. Il en résulte une évaluation négative de l’état actuel de l’indicateur, compte tenu également du fait que la valeur limite annuelle a également été dépassée dans 2 des 32 stations.
D’autres études montreront à quel point il est urgent d’agir.